Pendant ce temps, le service RH confiné…
Le service RH est crucial chez ARealTI dont le métier est de recruter des ingénieurs pour assurer des missions chez ses clients, dans les domaines du cloud computing, des systèmes intelligents, de la cyber sécurité et de la smart city.
Nous avons interrogé Marie-Noëlle, 42 ans, responsable de ce service depuis janvier 2020.
Marie-Noëlle vous avez un master 1 et un master 2 en management des Ressources Humaines, comment avez-vous connu ARealTI ?
« Je ne connaissais pas ARealTI avant d’avoir postulé et j’ai répondu à une offre, classiquement. Je suis allée voir leur site Internet que j’ai trouvé très attractif avec une accroche engageante qui propose d’embarquer sur une autre planète, vers un autre monde. J’ai découvert une structure familiale à taille humaine, et c’est ce dont j’avais envie après une expérience passée jusqu’à présent dans des grands groupes. »
Quel est votre rôle chez ARealTI ?
« Je suis responsable des RH avec une activité principale de recrutement ainsi que le déploiement de la marque employeur et la communication RH. Mon service doit s’adapter à de nouveaux leviers, canaux, technologies, aux différents profils et aux différentes générations. »
Vous travaillez au développement de la marque employeur, déjà bien balisée chez ARealTI avec #embarquezsurnotreplanete et le nouveau site Internet.
« C’est effectivement un levier important pour nous faire connaître à l’externe comme en interne, notamment auprès de nos ingénieurs détachés. Je dois le développer et trouver d’autres canaux. »
Vous avez une expérience internationale acquise en République Tchèque, avec plus de 3 ans à Prague dans un groupe pharmaceutique américain plus que centenaire, comment êtes-vous arrivée là-bas ?
« Mon mari travaille dans l’automobile et a été muté à Prague pour 4 ans. Je suis restée seule un an avec mes enfants en bas âge avant de pouvoir le rejoindre, et alors que je terminais une reconversion professionnelle en ayant repris des études.
À Prague, j’ai eu l’opportunité d’occuper un poste de chargée de recrutement avec la détermination d’y faire mes preuves. J’ai eu aussi l’opportunité d’y améliorer mon anglais, langue de travail, tout en ayant appris des notions de « survie » en tchèque avant de partir. »
Qu’avez-vous rapporté de cette expérience d’expatriation ?
« La vie est très douce, confortable et sécurisante dans ce pays, pour les expats comme pour les locaux. Nous en avons rapporté avec ma famille beaucoup d’ouverture d’esprit et une culture qui est facile d’accès là-bas. Les concerts et théâtres ne sont pas chers.
L’accès au sport y est aussi très facile et économique. Ils ont une culture du sport en famille et le coaching est très abordable. J’ai pu m’y mettre alors que je n’étais pas du tout sportive au départ ! J’y ai découvert la course à pied, le fitness et je m’y suis perfectionnée en golf. »
Vous avez aussi fait 3 ans dans un grand groupe international présent dans de très nombreux secteurs BtoC et BtoB.
« Oui, j’y faisais du recrutement extrêmement diversifié dans un contexte international, la société étant basée à Londres, ce qui m’a permis d’étoffer une culture anglo-saxonne des affaires. »
Chez ARealTI vous retrouvez un contexte international car on m’a déjà demandé d’interviewer un italien, un indien, on m’a promis un russe…
« Oui tout à fait, je ne voulais pas perdre cet aspect de mon travail, cette ouverture à des cultures différentes, tout en trouvant une structure plus légère où les prises de décision sont plus rapides. »
En plus d’avoir 2 enfants (fille 12 ans et garçon 10 ans) vous êtes une sportive accomplie, on l’a vu dans Allo la Planète n°5. Quels sports pratiquez-vous le plus assidument ?
« La course à pied, avec plusieurs sorties par semaine. À Prague je me suis fait coacher en fitness pendant 2 ans tellement c’était abordable. J’ai la chance d’avoir une salle de sport à la maison où je continue cette activité sur les bases apprises là-bas, 1h par jour 6 jours par semaine. Enfin nous pratiquons le golf en famille, ce qui demande concentration et canalisation de son stress, c’est important pour les enfants. »
Vous êtes aussi une cuisinière émérite (Allo la Planète n° 10) ? Racontez-nous, vous avez été bercée dans l’odeur des croissants et du pain chaud ?
« C’est tout à fait ça. Mon grand-père avait une boulangerie dans l’est et j’ai passé beaucoup de temps enfant à côté du pétrin avec un croissant ou un bol de crème pâtissière ! Il m’a transmis beaucoup de recettes à base de brioche et tous les ans je fais les sablés de Noël pour les voisins et les amis. »
On n’est pas loin de la femme idéale ! Quels défauts nous cachez-vous ?
« Je suis très directe, obstinée et exigeante et quand les choses ne se passent pas comme décidé, ça peut être compliqué car je ne lâche rien ! »
Alors, le service RH confiné en télétravail chez ARealTI, qu’est-ce que ça signifie et comment vous êtes-vous organisés ?
« Avant le confinement, nous avions beaucoup échangé avec Christophe sur le sujet en raison des grèves à répétition du début de l’année, qui avait été difficile en temps de transport et d’absentéismes forcés. J’avais déjà une longue expérience dans les postes précédents qui y avaient recours partiellement. J’avais donc déjà préparé plusieurs documents et commencé à en parler à l’équipe.
Aujourd’hui ça se passe plutôt bien grâce à ce travail en amont, avec une téléréunion tous les matins à 9h30 qui remplace la réunion de chaque matin à SQY et des entretiens réguliers en journée par téléphone, mail et Skype.
J’ai la chance d’avoir une équipe qui s’adapte merveilleusement bien aux contraintes du contexte actuel. Elles font, toutes les deux, preuve d’abnégation afin de maintenir une charge de travail essentielle à l’entreprise, le recrutement de nos futurs salariés »
Pourquoi ne pas continuer en télétravail partiel après le confinement ? Cela ouvre des perspectives avec moins de déplacements, moins de pollution, moins de charges de locaux pour les entreprises ?
« C’est effectivement une solution qui pourrait être envisagée car le télétravail donne plus de souplesse dans les horaires et permet d’étendre le créneau lorsque les candidats sont disponibles ou de pallier les risques sanitaires. La présence dans des locaux de la Société reste nécessaire pour s’entretenir de vive voix avec les candidats, donner de la contenance à la marque employeur #embarquezsurotreplanete et avoir un lieu dédié à nos dégustations gastronomiques le vendredi matin.
Pour l’instant, rien n’est arrêté sur le sujet, mais avec la crise sanitaire, il faudra peut-être inventer dans le futur, la virtualisation d’une autre forme de collaboration…, un autre vaisseau !
Il reste énormément de choses à découvrir sur notre planète ARealTI ! »
Wait and see … Dans Allo la planète n°7, Christophe nous disait que « le confinement crée une dynamique de mobilisation et d’échange et que nous sortirons renforcés de cette crise, avec un fonctionnement encore plus efficace et plus convivial. »
Le télétravail pourrait certainement faire partie de cette future dynamique.
10 avril 2020